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20/04/2006

Votre racine est pure

La sécurité c'est de reposer dans la profondeur de son être, au coeur de sa respiration.

Comme un arbre, la stabilité se trouve dans la racine même si les branches et les feuilles sont agitées par le vent de l'impermanence et les épreuves du soleil, de la pluie et du vent...

La grande sérénité c'est de plonger dans la racine de son être sans attendre que la mort vienne vous cueillir.

Méditer c'est cultiver cette racine qui est véritablement nous-même. Tous les vents de la vie peuvent venir alors, la racine demeure imperturbable comme les fonds marins vis à vis des vagues en surface.

marco de fleur du zen

14/04/2006

Sécurité

Votre sécurité, c'est ce qui se présente à vous. Les hommes, les femmes, vos enfants, votre voiture, votre maison, tout ça va disparaître, exploser, mourir.

Alors où est la sécurité ? La sécurité, c'est d 'être présent. Il n'y a que le présent. Dans le présent personne ne manque ! Vous êtes disponible : là, il y a la sécurité. Je me sens à la maison... Ma maison, c'est la disponibilité. Il n'y a pas de sécurité 'quelque part'.

eric baret

13/04/2006

Humilité

Nul n'a jamais été humble et personne ne le sera jamais. Vouloir devenir humble est prétention. Tant que je suis quelque chose, il y a arrogance. Personne n'est prétentieux, seulement l'idée d'être l'auteur de l'acte. Illusion, appropriation. Voir la prétention suffit, seule l'humilité peut voir la prétention. Voir est action.

sevam

08/04/2006

Quitte-toi


Le monde dit : " Je voudrais tellement vivre la piété et la ferveur que d'autres semblent vivre, être en paix avec Dieu comme d'autres le sont, être véritablement pauvre." Ou encore : " Quoi que je fasse et où que je sois, je ne suis jamais satisfait. Je voudrais tant être loin de chez moi, sans affaires, dans un monastère ou un lieu reculé."

En vérité, tout cela n'est autre que toi, ta volonté propre que tu suis constamment sans même t'en rendre compte. Que tu l'admettes ou non, jamais un mécontement ne surgit en toi qui ne soit ta création.

Entendons-nous bien, fuir ceci, aller vers cela, éviter ces gens, rechercher manière ou occupation n'est que ton agitation. La cause de tes difficultés n'est pas dans les choses, c'est toi-même dans les choses. C'est pourquoi regarde-toi d'abord et quitte-toi. En vérité, tant que tu ne te libères pas de ton vouloir, tu auras beau fuir, tu retrouveras partout obstacles et inquiétudes.

Chercher quoi que ce soit dans les choses extérieures, la paix, un lieu de retraite, la société des hommes, telle façon d'agir, les nobles oeuvres, l'exil, la pauvreté ou l'abandon de tout, quelle qu'en soit la grandeur, tout cela n'est rien, ne compte pour rien, ne donne rien - surtout pas la paix. Pareille quête ne mène nulle part : plus on cherche ainsi, moins on trouve ; ayant pris un chemin faux, on ne fait que s'éloigner davantage chaque jour.

Que faut-il donc faire ? D'abord s'abandonner soi-même et de la sorte abandonner toute chose. En vérité, celui qui renonce à un royaume, au monde même, en se gardant soi-même, ne renonce à rien. Mais l'homme qui se renonce lui-même, quoi qu'il garde, richesse, honneur ou quoi que ce soit, a renoncé à tout. [...]

Regarde, et, là où tu te trouves, renonce-toi. Voilà le plus haut. Sache que personne ne s'est assez quitté qu'il ne trouve à se quitter davantage. Commence donc par là, meurs à la tâche : c'est là que tu trouveras la paix véritable et nulle part ailleurs.

Vicaire de Thuringes, prieur d'Erfurt, frère Eckhart de l'ordre des Frères précheurs.

02/04/2006

Moi ?

Toute pensée de moi n'est pas moi.

sevam