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22/09/2009

Le malheur est une histoire

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Je l’amenai donc à concentrer son attention sur ce qu’elle sentait dans son corps et lui demandai de sentir directement l’émotion, plutôt que de l’appréhender par le filtre de ses pensées malheureuses, de son histoire malheureuse.

« En ce moment, c’est ce que vous ressentez, lui dis-je. Et il n’y a rien que vous puissiez faire pour empêcher qu’en ce moment, c’est ce que vous ressentez. Maintenant, au lieu de vouloir que cet instant soit différent de ce qu’il est, ce qui ajoute davantage de souffrance à votre souffrance, est-il possible que vous acceptiez totalement que c’est ce que vous ressentez en ce moment ? »

Dès l’instant où elle cessa de s’identifier à la vieille émotion qui vivait en elle, dès l’instant où elle concentra son attention directement sur elle sans essayer d’y résister, cette émotion ne pouvait plus contrôler sa pensée et ainsi se mélanger à une histoire mentalement construite appelée « Le Moi Malheureux ». Une autre dimension survint dans sa vie qui transcenda son passé personnel, la dimension de la Présence. Puisque vous ne pouvez être malheureux sans une histoire malheureuse, ce fut la fin de son malheur. Ce fut aussi le début de la fin de son corps de souffrance.

L’émotion en elle-même n’est pas la souffrance. Seulement l’émotion plus (à laquelle on ajoute) une histoire malheureuse est de la souffrance.

Eckhart Tolle (A new earth)

11/06/2007

La souffrance est une image

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Quand, à huit ans, votre grand-père vous a violée, il y a eu une douleur physique qui a duré quatre minutes et demi. Les cinquante ans qui ont suivi, les cinquante ans qui vous ont empêchée de vivre, c'est la douleur psychologique. C'est de cela dont il faut se libérer. On peut avoir un traumatisme physiologique, mais le corps intègre le traumatisme. S'il ne peut pas l'intégrer le corps meurt.

Ce qui empêche de vivre, ce n'est pas l'événement qui s'est passé quand on avait huit ans , c'est les cinquante ans d'imaginaire, de critique, de refus, de jugement, de culpabilité, etc. C'est cela qui détruit le psychisme, ce n'est pas l'événement.
...
On prétend que l'on ne peut pas vivre comme cela, avec tel environnement, avec tel corps, avec tel passé, avec tel futur, parce que l'on a l'image que les choses devraient être autrement ; on a l'image qu'il ne devrait pas y avoir de violence, de mauvais traitement, de père abusif, de mari ceci, cela. Il ne devrait rien y avoir. On ne tolère rien !
...
Quand on examine ce que l'on appelle la souffrance, on s'aperçoit qu'elle apparaît toujours lorsqu'on a la prétention de penser que les situations pourraient être autrement. Dans une acceptation profonde de la situation il n'y a jamais souffrance, mais dans l'histoire de ce que l'on prétend être, bien sûr, on trouve intolérable telle ou telle situation en fonction d'une image, d'une histoire à laquelle on s'identifie. La souffrance est toujours une image. Elle est toujours psychologique.
...
Quand on se rend compte que tout est tolérable (quand le corps ne tolère plus quelque chose, il s'en va ; tant que le corps est là, c'est tolérable, c'est plus que tolérable) quand on ne cherche plus à éviter la souffrance, la violence, l'injustice, il y a autre chose qui se passe : quelque chose s'ouvre. Il y a la beauté qui apparaît, la tranquillité.

Mais il faut d'abord quitter l'image que les choses devraient être autrement, qu'il y a quoi que ce soit à changer - c'est de la violence - quoi que ce soit dont il faille se libérer, même se libérer de l'image.

Eric Baret (le sacre du dragon vert)

25/03/2007

La souffrance est optionnelle

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J'ai découvert que quand je croyais mes pensées, je souffrais, mais que quand je ne les croyais pas, je ne souffrais pas, et que ceci est vrai pour chaque être humain.

La liberté est aussi simple que cela. J'ai constaté que la souffrance est facultative.

J'ai trouvé au dedans de moi une joie qui n'a jamais disparu, pas même pour un instant. Cette joie est en chacun, toujours.

katie byron (a thousand names for joy)