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12/04/2009

Solitude et Rejet

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Voyez comme cette peur du rejet s’enracine dans l’habitude d’attendre quelque chose. L’attente est l’expression d’un moi contracté, tendu vers une idée sur la manière dont les choses devraient être. Faites face à cette tension. Laissez la se résorber, et habitez la non-attente qui est votre nature profonde. Dans cette absence d’attente, la peur s’estompe et fait place à une présence impersonnelle qui accueille l’instant tel qu’il est.

L’habitude de se juger n’est qu’un réflexe parmi d’autres. Il nourrit le sentiment de rejet. Voyez la possibilité qu’a votre esprit de se libérer de toute forme de jugement, qu’il soit positif ou négatif. La vision voit, perçoit, mais est libre d’opinion.

Un lien transparaît également entre le sentiment de rejet et le sentiment de solitude. Tous deux s’enracinent dans l’idée d’être un moi séparé. Cette idée apparaît dès que la pensée « moi » naît à l’esprit. Cette pensée, qui est par nature limitée, engendre un sentiment de division entre ce qui est de l’ordre du « moi » et du « non-moi ». Un telle croyance n’est pas nécessaire pour un fonctionnement harmonieux dans la vie quotidienne. Lorsque « je » ne suis pas, la conscience est et prend en charge ses diverses expressions dans l’espace et dans le temps. On pourrait donc dire que le sentiment de rejet est inévitable dès lors qu’est présente l’identification à la pensée « moi ». Il disparaît en même temps que disparaît cette identification.

Jean-Marc Mantel

05/04/2009

Est-ce que je vis d'une façon que j'approuve moi-même ?

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Parfois, vous agissez vraiment comme si vous étiez Dieu, comme si vous deviez faire en sorte que les choses arrivent. Je constate que les choses arrivent avec ou sans moi, que les gens m'approuvent ou non. Cela n'a rien à voir avec moi. C'est vraiment une bonne nouvelle, puisque cela me rend responsable de mon propre bonheur. Cela me permet de ne rien faire d'autre que de vivre ma vie aussi bien que possible. Si vous ne le remarquez pas et que vous n'en êtes pas reconnaissant, je comprends. Je n'ai affaire qu'à moi seule, et cela me suffit amplement pour une vie.

Je peux vous dire que quand j'obtiens l'approbation des gens, c'est que j'en ai besoin. Comment je sais que j'en ai besoin ? Parce que je l'obtiens. Comment je sais que je n'en ai pas besoin ? Parce que je ne l'obtiens pas. Et dans les deux cas, ça n'a rien à voir avec moi. Ce que les gens approuvent, c'est l'histoire qu'ils se font de moi. Ce qui compte, c'est ceci : est-ce que je vis d'une façon que j'approuve moi-même ? Quand je mets en doute mes pensées, j'aime le mental avec lequel je vis. Non seulement il me fiche la paix, mais à vous aussi. C'est très reposant et j'adore ça.

Byron Katie (J'ai besoin que tu m'aimes : - Est-ce vrai ?)