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12/07/2007

Dire oui à ce qui est

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S’il y a souffrance, c’est que très souvent ce qui compose ce moment n’est pas ce que votre mental avait désiré, ce qu’il aurait voulu que ce moment soit.

Vous ne pouvez pas trouver la paix ou vous retrouver vous-même en travaillant exclusivement au niveau de la conscience objet. Essayer de réarranger la configuration d’objets dans votre vie de telle façon que le tout s’emboîte parfaitement ne vous procurera pas la paix escomptée. C’est ce que la plupart des gens essaient de faire, mais cela ne dure pas très longtemps parce que ce n’est pas dans la nature phénoménale d’être comme cela.

Les choses changent continuellement et influencent les situations. Même si elles sont merveilleuses, il y a toujours un autre aspect. Toute existence phénoménale ne pourrait exister sans cette attraction des polarités : le chaud, le froid ; le haut, le bas ; la naissance et la mort… Il serait futile de vouloir changer cette polarité.

Même si vous faites de votre mieux à ce niveau, cela ne suffira jamais car vous n’avez pas quitté le niveau de la conscience objet. Les gens fonctionnent au niveau de la conscience objet, et il est très facile de la laisser vous absorber.

La clé, c’est de trouver la dimension de l’espace qui est au-delà des polarités que l’on retrouve dans la conscience objet sans s’attendre à ce qu’un jour tout aille bien. Cela peut se produire mais pas de la façon anticipée par le mental. Peut-être que tout va déjà très bien mais vous ne le savez pas.

Permettez à la configuration d’objets dans votre vie d’être ce qu’elle est même si cela semble problématique. Ainsi, vous laissez votre identification à la conscience objet. Permettre est un recul, et quand vous reculez, un espace s’ouvre autour des circonstances particulières de la situation de ce moment. Et quand une personne hurle devant vous en vous accusant d’avoir fait quelque chose, si vous permettez à cette situation d’être ce qu’elle est sans réagir, il se crée tout à coup un espace autour de l’agitation. Au tout début, cet espace est très subtil et, avec le temps, vous réaliserez sa profondeur. Même les grandes périodes d’agitation comme la maladie et la mort peuvent être observées avec du recul.

Quand vous restez aligné intérieurement sur l’état d’être de chaque moment, vous accédez à une dimension plus profonde qui vous permet de vous libérer de toute dépendance sur le monde des formes.

Eckhart Tolle (CD Entrer dans le moment présent)

Commentaires

Vivre l'Amen, le "C'est ainsi" c'est s'offrir l'accès à cette dimension ....

Tendresse

Écrit par : perle | 16/07/2007

Tout à fait juste.

Merci Perle.

Affectueusement.

Écrit par : sevam | 16/07/2007

En effet, tellement de confusion autour du "oui".

Le "Oui" dont est il est question ici n'est pas résignation, mais rémission.

Chaleureusement.

Écrit par : aksysmundi | 18/07/2007

Jolie formule en effet. On pourrait dire que dire oui, c'est s'en remettre à ce qui est, ou s'en remettre à la vie, lui faire confiance. C'est aussi pardonner la vie, l'excuser de déranger nos attentes, petites ou grandes, ne pas se sentir offensé par la situation, ne pas lui garder rancune. C'est libérer la vie en la libérant de soi-même. C'est comprendre et c'est aimer.

De tout coeur.

Écrit par : sevam | 19/07/2007

Les commentaires sont fermés.