01/01/2008
Réjouis ton coeur
La Paix a ceci d’étrange qu’elle semble s’éloigner quand on veut la saisir, et s’invite elle-même quand on ne la cherche plus.
La Paix est un non temps immobile en lequel nos fragiles silhouettes apparaissent, se meuvent puis se dissolvent, comme les notes d’une musique, pour mieux faire chanter sa silencieuse beauté.
La Paix n’a pas de cause, et ne va nulle part non plus. Elle est, de toute éternité.
Présence inaltérable, Elle contemple les mondes qui se déploient pour s’écrouler ensuite, dans son Regard sans fin. Nos drames, petits ou grands, n’ont aucune prise sur Elle.
Pourtant, sa Joie crée sans cesse des formes qui la révèlent de mieux en mieux.
Réjouis ton cœur, ami(e), l’Amour, et non la guerre, sera son dernier mot, malgré toutes nos folies.
sevam
12:30 | Lien permanent | Commentaires (11)
Commentaires
L'Amour sera, c'est évident, plus fort que tout, "malgré toutes nos folies", il est au bout, il est déjà là, partout, il est lumière et paix...
Bonne année à toi Sevam!
Écrit par : Isabelle Dys | 07/01/2008
Merci Isabelle pour ton lumineux témoignage et tes bons voeux.
Très belle année à toi aussi !
Écrit par : sevam | 14/01/2008
C'est un bien joli moment que je viens de passer surtout avec cette magnifique musique.....Peux-tu me dire svp merci qui en est l'auteur et éventuellement me l'envoyer par mail....Mon prénom est joelle , je sors de 18 mois de chimiothérapie et je ne sais pas encore ce que sera mon demain....cette musique est bien apaisante et venue du ciel que j'aime tant....Merci Sevam pour cette plénitude.
Écrit par : JOELLE | 26/01/2008
Que c'est magnifiquement exprimé ! :-)
Écrit par : aksysmundi | 10/02/2008
Merci Joelle pour ton appréciation.
Il me semble que la joie brille un peu plus quand nous comprenons que ce sont nos pensées qui nous en exhilent, qui nous torturent en ressassant les attachements, les espoirs et les desespoirs.
Mais la joie n'est pas comme le plaisir, elle est indestructible. Elle vient quand je ne suis pas là, quand je ne suis plus là, quand je ne sais plus qui je suis.
Chaleureusement,
Sevam
Écrit par : sevam | 13/02/2008
Merci Aksys pour ta chaleureuse présence !
Sevam
Écrit par : sevam | 13/02/2008
que deviens tu ?
chaleureusement
Écrit par : Lung Ta | 28/02/2008
Bonjour Lung Ta,
Je suis touché que tu me demandes de mes nouvelles. Merci à toi.
En ce moment, je me sens davantage dans l'intégration des divers enseignements que dans le partage, ce qui peut cependant se reproduire très vite.
Cette intégration se traduit par des vagues de silence et de paix, plus ou moins intenses, qui viennent en avant puis semblent se retirer momentanément en arrière de la conscience de surface, cela en dehors de toute volonté personnelle.
Bien que je ne sois pas un adepte de l'assise régulière en silence, celle-ci semble bien renforcer et susciter l'émergence de cette conscience silencieuse et vaste en arrière plan du courant des activités extérieures de la vie quotidienne.
L'écoute se fait toujours plus intense et dans cette présence le soit-disant monde s'imprègne d'une clarté nouvelle.
Et toi, qu'est-ce que tu deviens ?
Chaleureusement,
Sevam
Écrit par : sevam | 02/03/2008
Merci de ta réponse
Moi je profite de mes maladies pour entrer plus en contact avec mon corps
écouter ses rythmes
s'arrêter qd ce n'est plus possible autrement
reprendre le boulot qd c'est possible
une vie rythmée par le corps
pas simple, mais très intéressant
chaleureusement
Frédéric
Écrit par : Lung Ta | 03/03/2008
Bonsoir Richard,
En faisant ce soir le tri de mes mails je viens de m'apercevoir que je ne t'avais pas répondu et que je ne t'avais pas remercié de ce fichier de musique reçu il y a déja un bon moment...
Je sais que tu me pardonneras cet oubli, j'ai eu beaucoup de soucis personnels et je suis en examen cette semaine pour parer une éventuelle rechute: mes marqueurs sanguins avaient augmenté suite à un gros stress dû à des problèmes familiaux pour lesquels je n'ai pas lâché prise et pris de ce fait la tempête de plein fouet....
J'aimerais tant être sereine.... je doute de tout , mon corps est soumis à mon mental mais pas avec moi je pense, plutôt contre moi...
Je suis fatiguée de vivre tu sais..... je n'arrive plus à faire le vide en moi tant je suis assaillie de soucis et j'attends que les jours se suivent sans sérénité vraiment... Pourtant je me bats..
Et toi ? As-tu quelques moments de sérénité et de joies ? C'est ce que je te souhaite de tout coeur.... Je t'ai répertorié dans mon blog comme site préféré..
Mon blog est différent du tien, plus égocentrique je pense aussi, plus tourné vers mes tourments.....
Mais je te pense indulgent et détaché de tout jugement partial....
Voilà, sache que j'écoute souvent cette belle mélodie et je te remercie encore Sevam de cette attention.....Amitiés Joelle
Écrit par : joelle | 01/04/2008
Bonjour joelle,
Pas de problème, moi-même j'ai mis un peu de temps à te répondre car je me suis laissé déborder par des activités ex térieures.
Je te remercie aussi pour ce beau morceau de musique que tu m'as fait parvenir.
Oui, c'est clair que tant que nos pensées sont soumises aux réactions conflictuelles de notre ego, cette désharmonie se transmet au corps qui somatise d'une manière ou d'une autre.
J'ai remarqué que c'est le jugement du mental ego sur la situation qui provoque l'affolement ou stress émotionnel , et en conséquence le désordre physique, en l'aggravant éventuellement, par des contractions qui bloquent le flux énergétique.
Quand une situation qui ne correspond pas à mes attentes se produit , j'ai observé que le mental réagit très vite en cherchant à refuser ce qui se passe. Je crois que c'est l'ego qui profite de chaque situation désagréable, ou franchement pénible, pour se réaffirmer, se renforcer. Si je suis vigilant, et cette vigilance se développe avec la compréhension du mécanisme de fonctionnement du mental ego, je prends conscience de la réaction avant qu'elle ne s'exprime, intérieurement ou extérieurement, et je ne m'y laisse pas prendre ; une sorte de pas en arrière s'effectue vis à vis de la réaction et donc de la situation. La souffrance émotionnelle ne se produit pas ,ou du moins avec beaucoup moins d'intensité, et elle ne dure pas ; elle se dissout assez vite car je n'en suis pas complice en m'identifiant à elle. Mais à d'autres moments, la réaction me prend de vitesse et je suis alors submergé par elle, jusqu'à ce que le processus m'apparaisse à nouveau clairement, et que j'en redevienne le témoin.
Les sages nous disent que toute souffrance émotonnelle est illusoire, complètement fabriquée par nos pensées.
La sérénité ne peut venir tant que nous sommes soumis aux attachements de l'ego, me semble-t-il. Nos doutes sont liés à nos schémas conditionnés de peur qui interprétent les situations négativement (pour l'ego).
Je suis serein quand je lâche l'illusion du pouvoir et du savoir sur le déroulement de ma vie. Alors l'instant apparaît vide de problème, serein et plein. Dans l'instant, il n'y a jamais de problèmes. C'est le temps qui les crée.
J'aimerais beaucoup visiter ton blog, pourrais-tu m'indiquer son adresse, au moins par mail ?
Amitiés
Sevam
Écrit par : sevam | 20/04/2008
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