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01/03/2007

Lâcher les barreaux

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Nulle prison il est vrai mais parfois il faut lâcher les barreaux que les autres nous ont mis dans l'esprit et les siens propres que l'on a créés.

Ces barreaux après une rapide analyse intérieure peuvent être : "l'autre et moi sommes différents", "donner c'est inutile si l'on ne reçoit rien en retour", "être sensible c'est être faible", "je suis plus important que les autres, il est normal que l'on me traite différemment", "plaire à tout prix"...ces fameux barreaux qu'il faut abandonner pour acquérir la souplesse intérieure nécessaire et éveiller le courant de compassion qui vient de plus loin que nous.

Revenir par un regard pur à la juste perception :
"moi et l'autre ne sommes pas différents",
"donner c'est s'enrichir intérieurement de la joie du don","tout le monde y compris soi est à mettre sur un pied d'égalité, à tous donner compassion et attention sans distinction", "ne plus faire en fonction de l'avis des autres mais parce que la sagesse, le coeur et l'esprit d'éveil le réclame".

Gassho

marco (fleur du zen)

Commentaires

Cher Sevam,

Lever le rideau et passer derrière ! voilà tout !

Amicalement - HOJIKA La Poétaniste

Écrit par : HOJIKA | 08/03/2007

déclaration de paix intérieure ou comment atteindre la fraîcheur spirituelle
lorsqu'il n'y a plus que le souffle pour tenir le corps, nous sommes en accord profond avec notre réelle nature. c'est un courant qui se diffuse. Le mouvement du souffle est comme un sablier que l'on tourne mais où l'on ne trouve plus l'acteur et l'observateur. Bien installé au centre de soi-même, le silence, la respiration, l'espace intérieur grandit pour ne plus faire qu'un avec l'univers. Cet espace est tellement loin des préoccupations de l'ego que l'on voit avec surprise quelques murmures de son existence, des bribes d'inquiétudes, d'occupations de l'esprit mais la main de l'esprit ne saisit plus. Elle laisse passer et contemple l'immensité avec un oeil complice et une parfaite attention. Rien ne peut plus troubler l'eau. L'être devient nature de l'eau et rien ne le divise alors jamais plus.

Ce texte je te le dédie dans la paix de l'esprit, sevam.
que la paix t'accompagne à jamais.

P.S : retiens plutôt la deuxième version donc celle-ci.

Écrit par : marco | 08/03/2007

Les deux plus épais barreaux sont de croire que l'autre et moi existent...

Écrit par : Phène | 09/03/2007

Chère Hojika,

Oui, passer derrière le voile des pensées et découvrir le joyeux silence de la Présence, qui est amour et remerciement, dans le miracle de ce qui est.

Merci à toi, chère Hojika.

Et je n'oublie pas que c'est grâce à toi s'il y a de la musique sur ce blog et des photos redimensionnées.

Amitiés dans le coeur.

Écrit par : sevam | 09/03/2007

Merci Marco de me faire cadeau de ce beau témoignage de paix.

La respiration est un grand maître qui nous enseigne le lâcher prise et la pacification de l'esprit. Nul doute que son écoute dans l'assise nous connecte au silence profond et immobile qui se trouve derrière toute chose. Elle développe la conscience de l'arrière plan silencieux qui revient comme un rappel dans la journée, derrière nos activités de surface.

A toi tous mes souhaits de Quiétude solide et inaltérable.

Écrit par : sevam | 09/03/2007

Oui, absolument. Cela me semble essentiel de se souvenir que moi et l'autre ne sont que des fictions, tenaces cependant, qui nous emprisonnent dans l'illusion d'être plusieurs et séparés.

Tant que moi j'existe en tant qu'observateur, commentaire et réaction de la mémoire, l'autre semble réel. Et cependant, dans l'absence d'un moi, il est si bon de se dire tu.

Merci Phène pour ce si judicieux commentaire.

Amitiés.

Écrit par : sevam | 09/03/2007

Les commentaires sont fermés.