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20/07/2008

Vous avez tout ce qu'il faut

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L'amour a toujours été là, les yeux fixés sur nous par le biais des Ecritures, et pourtant nous ne nous sommes jamais souciés de le regarder parce que nous sommes noyés dans ce que notre culture appelle l'amour, avec ses chansonnettes et ses poésies - il ne s'agit pas là d'amour, il s'agit de l'opposé de l'amour. Il s'agit de désir, de prise de contrôle et de possession. Il s'agit de manipulation, de peur, d'angoisse - pas d'amour.

On nous a dit que le bonheur réside dans un teint frais, dans un lieu de vacances. Il n'en est rien, mais nous avons des moyens subtils de faire dépendre notre bonheur de choses extérieures, que ce soit en nous ou en dehors de nous. Nous disons : " Je refuse d'être heureux tant que ma névrose ne sera pas terminée".

J'ai une bonne nouvelle pour vous : vous pouvez être heureux avec votre névrose. Vous voulez une meilleure nouvelle encore ? Il n'y a qu'une seule raison pour laquelle vous ne connaissez pas en ce moment ce que nous nommons en Inde anand, c'est-à-dire la béatitude. La seule raison pour laquelle vous ne connaissez pas en ce moment la béatitude, c'est que vous pensez à ce que vous n'avez pas, vous vous concentrez sur ce que vous n'avez pas. Si vous perdiez cette manie, vous connaîtriez la béatitude. Mais vous vous concentrez sur ce que vous n'avez pas. Et pourtant vous avez, en ce moment même, tout ce qu'il faut pour connaître la béatitude.

Jésus tenait un langage plein de bons sens aux malades, aux affamés et aux pauvres. Il leur apportait la bonne nouvelle. Elle est maintenant vôtre. Mais qui écoute ? Personne n'est intéressé, vous préférez dormir.

Anthony de Mello (Quand la conscience s'éveille)

Illustration : Claude Monet (La liseuse)

Commentaires

superbe. , tout simplement superbe !...

Écrit par : martha | 25/08/2008

Bonjour Richard...Oui c'est juste nous nous concentrons sur ce que nous n'avons pas et c'est ce qui fait que nous sommes désespérément humain...Je donnerais tout pour accéder à la béatitude mais j'en suis bien incapable parce que comme tu le dis si bien en nous offrant ce texte je me concentre trop peut-être sur ce que je n'ai pas....
La santé je ne l'ai plus totalement , le spectre est au -dessus de ma tête, l'Amour est dans toutes choses mais je le vois si peu , alors la béatitude n'est pas proche..
J'ai réfléchi à ce que je devais changer dans ma façon de voir, de vivre et j'ai bien une petite idée mais mon esprit n'est jamais en repos...
Je t'espère toujours sur la même note en harmonie avec toi-même et détaché de ce qui nuit ici bas..
Amitié joelleb612

Écrit par : joelleb612 | 07/09/2008

Bonjour,

Je vous prie de m'excuser. Je n'ai malheureusement pas trouvé comment vous contacter autrement que par commentaire.

Je souhaitais vous faire découvrir le service Paperblog, http://www.paperblog.fr dont la mission consiste à identifier et valoriser les meilleurs articles issus des blogs. Vos articles sembleraient pertinents pour certaines rubriques de Paperblog.

En espérant que le concept de Paperblog vous titille, n'hésitez pas à me contacter pour toutes questions ou renseignements...

Adeline
Responsable communication

Écrit par : Adeline | 24/09/2008

Bonjour Joëlle,

J'ai inscrit un nouveau texte sur mon blog, un peu pour répondre à ton commentaire.

Quand on y regarde de près, on s'aperçoit que c'est toujours notre petit soi-même qui s'inquiète et s'agite, pour finalement nous torturer avec ses exigences et ses récriminations.

Mais ce petit soi-même n'est qu'une image construite par la pensée, les souvenirs et les anticipations. C'est cette image qui se débat et, ne trouvant pas de porte de sortie à la situation existentielle qu'elle refuse, cherche tout de même à y changer quelque chose, sans que la paix ne survienne pour autant.

Le spectre en question est créé par la pensée, car ce que nous connaissons se limite toujours à l'instant présent. Comment la pensée pourrait-elle savoir de façon certaine ce qui va se passer ? C'est la peur que l'image a de son impuissance à contrôler les situations qui maintient cette inquiétude, et le tourment lancinant de sa disparition qui en est la racine cachée.

L'avenir n'existe pas, particulièrement le nôtre, si ce n'est dans notre imagination, et pourtant nous avons peur de perdre cette histoire fallacieuse, inventée par la pensée. C'est là notre douloureux paradoxe : que nous nous attachions à ce fantasme, et que nous préférions souffrir plutôt que de n'être rien, ce que nous sommes de toute façon.

Mais si nous le voyons bien en face, dans la clarté de notre lumière, alors...

Que la Vie te bénisse, Joëlle, et à bientôt.

Écrit par : sevam | 19/10/2008

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