05/02/2017
Le soi est une construction de la pensée
Le soi apparaît. Laissez-le être. C'est une illusion, une construction de la pensée. Vous existez avant cette construction, vous êtes la pure conscience dans laquelle la construction apparaît. Vous êtes la pure conscience dans laquelle le "vous" apparaît. Ce ne sont pas des jeux savants, mais l'actuelle réalité - regardez par vous-même, là, dans l'instant. Méditez sur tout cela.
Revenez à l'expérience présente (c'est cela la véritable méditation). Existe-t-il, là, quoi que ce soit de solide, appelé soi ? Existe-t-il une distinction claire entre vous et pas vous ? Où se situe la limite ? Vous situez-vous à l'intérieur de la peau qui entoure le corps ? Vous expérimentez-vous vous-même de cette façon ?
Revenez à l'expérience présente ! Sans référence au passé, savez-vous qui vous êtes ? Pouvez-vous savoir qui vous êtes réellement ?
La vie sans centre - Jeff Foster
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27/06/2012
La fin de la recherche
C'est cela. C'est la fin de la recherche spirituelle. La liberté, la joie, l'illumination ne sont à trouver nulle part ailleurs qu'ici : JUSTE DEVANT NOUS.
Le bruit sourd du ventilateur de l'ordinateur, un picotement au niveau du pied gauche, le cui-cui des petits oiseaux dans le jardin, sautillant de branche en branche...
Pourquoi ne sommes-nous jamais satisfaits de cela ? Pourquoi ce moment n'est-il jamais suffisant ?
C'est, peut-être, parce qu'à un moment de nos vies, nous avons accepté la croyance qu'il existait "plus que cela", une sorte d'état dans lequel notre"vraie nature"nous est révélée dans toute sa gloire, dans lequel toutes les pensée se dissolvent, dans lequel l'ego se consume et s'éteint pour toujours, en ne laissant aucune trace... un état, donc, très différent de l'actuel.
Mais quelle est la réalité de tout cela ? Juste maintenant, il n'y a que le bruit du petit rouge-gorge qui sautille dans l'arbre là-bas, le battement de mon coeur, la vapeur qui s'élève de la tasse de thé fraîchement infusée, la brise matinale qui caresse ma joue...
Et puis la pensée : "Il doit bien y avoir plus que cela ! Je n'y suis pas maintenant, mais bientôt, un jour peut-être, peut-être même dans quelques minutes, j'atteindrai cet état au sujet duquel j'ai tellement lu ! Cet état de non-état, cette liberté, cette libération !"
Mais la pensée "Il doit bien y a avoir plus que cela" survient maintenant. C'est la pensée présente comme le sont toutes les pensées. Toutes les pensées sont les pensées actuelles. Tous les sons sont les sons présents, comme tout ce que je vois est ce que je vois présentement.On ne peut pas échapper au présent, la pensée n'est que l'illusion du passé ou du futur.
Et si seul le présent existe, alors l'état de libération, d'illumination, ou tout autre nom que vous voudrez bien lui donner, doit être atteint dans le présent, ce qui revient à dire qu'il ne peut être atteint.
En effet, l'idée d'atteindre implique l'idée du temps et d'un soi : quelqu'un qui atteint quelque chose et le moment où ce sera atteint.
Absolument sans espoir !
Il n'y a jamais que l'instant présent. Il n'y a jamais eu que cela. La recherche d'autre chose que cela est la dénégation de l'indéniable existence ou présence de ce qui est. La recherche de l'illumination est la dénégation de l'illumination qui existe déjà. La recherche de l'unité est la dénégation... vous voyez l'idée.
Jeff Foster (La vie sans centre)
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25/12/2010
Le chemin ensoleillé
J'ai vu les pionniers de flamme du Tout-Puissant
Sur le versant céleste qui touche la vie
Descendre en foule les marches d'ambre de la naissance ;
Avant-coureurs d'une multitude divine
Ils venaient par les sentiers de l'étoile du matin,
Ils entraient dans le petit espace de la vie mortelle.
Je les ai vus traverser le crépuscule d'un âge,
Les fils aux yeux de soleil d'une aurore merveilleuse,
Les grands créateurs au large front de calme, puissants briseurs des barrières du monde
Et lutteurs contre le destin dans le champ clos de ses décrets,
Travailleurs dans les mines des dieux,
Messagers de l'incommunicable,
Architectes de l'immortalité.
Ils entraient dans la sphère déchue des hommes
Leurs faces portaient encore la gloire de l'immortel
Leurs voix communiaient encore avec la pensée de Dieu,
Leurs corps irradiaient la beauté de la lumière de l'Esprit,
Porteurs du mot magique, du feu mystique,
Porteurs de la coupe dionysiaque de la joie,
Leurs yeux brillaient d'un homme plus divin,
Leurs lèvres chantaient l'hymne inconnu de l'allégresse de l'âme,
Leurs pas résonnaient dans les corridors du Temps.
Grands prêtres de la sagesse et de la douceur et la puissance et la félicité,
Découvreurs des chemins ensoleillés de la beauté,
Nageurs des torrents rieurs de l'Amour brûlant,
Corybantes dans le temple d'or de l'extase,
Un jour, leurs pas changeront la souffrance de la terre
Et justifieront la lumière sur la face de la Nature.
Bien que le Destin s'attarde encore dans le haut Au-Delà
Et que semble vain le travail auquel se sont usées les forces de notre coeur,
Le fruit total de la douleur que nous avons portée viendra.
Ainsi que l'homme est venu jadis après la bête
Ce haut successeur divin assurément viendra
Après les pas incapables de homme mortel
Après son vain labeur, sa sueur, son sang, ses larmes ;
Il connaîtra ce que l'homme n'ose pas encore penser
Il réalisera ce que le coeurs mortels ne pouvaient pas oser.
Héritier du labeur des temps humains
Il prendra sur lui le fardeau des dieux ;
Toutes les lumières du ciel visiteront la terre
La puissance des cieux fortifiera les coeurs terrestres ;
Les hauts faits de la terre toucheront des hauteurs surhumaines,
Les yeux de la terre s'élargiront à l'infini.
Sri Aurobindo - Savitri - Livre III - Chant IV (traduit de l'anglais par Satprem)
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23/05/2010
La vie n'a pas besoin d'être pensée
-Cette joie, c’est joie, et silence, et vie, toujours ? Ce sont ses qualités de base ? Elle est joie sans contraire… même si une tristesse la traverse ?
-Oui, parce même dans les moment les plus difficiles à vivre, une grippe, un inconfort, un deuil, te sentir aussi profondément bien tout en percevant l’inconfort, les vagues de chagrin ou autre, ça te fait rire intérieurement : c’est incroyable de vivre ça, de sentir que ça ne t’atteint pas plus que ça !...
C’est une légèreté, vraiment. C’est une intensité, une simplicité qui te permet d’avoir cette neutralité. C’est ça la joie. Tu te sens… et c’est neutre. C’est intense, mais c’est neutre. Tu ne peux ni te dire heureuse ni te dire malheureuse. Tu es morte psychologiquement et, en même temps, tu sens ce que tu n’as jamais senti de toute ta vie. Il y a le senti du cœur qui bat, du sang dans les veines, d’une pulsation dans les doigts de pieds… Les perceptions organiques sont affinées des millions de fois et elles sont présentes en permanence, en même temps que les variations énergétiques… Alors tu te sens… vivante. Vivante comme jamais.
Ce qui m’étonne, c’est comment le corps peut se développer seul, s’ouvrir à ces sensations de plus en plus fines, de plus en plus fortes. Avec le temps, une subtilité grandissante se fait jour en lui. C’est extraordinaire, cette capacité de découvrir tout ça. C’est la plus belle chose qui soit. Rien d’extérieur ne le vaut. Comment ne pas en tomber amoureuse ?!...
Mais ce qu’il y a de plus beau quand même, c’est la vision de ce silence intérieur. Et c’est ce qui permet de vivre pleinement toutes ces choses.
-« C’est cette sensation qui devient vision, qui devient action » as-tu dit tout à l’heure… Peux-tu m’expliquer ça ?
-Quand on cherche trop à comprendre comment, pourquoi, reprend Yolande, hésitante, c’est comme si cette chose ne voulait pas. Ça se manifeste par une intensité, une énergie qui grandit, qui envahit tout le corps, et qui fait taire la tête. C’est très fort, très puissant. Il ne reste que le silence… Impossible de penser.
Là je le sens très fort parce que ça monte… un peu comme ça (geste des deux mains qui désigne une montée le long du corps, l’englobant et le dépassant)...
On parlait de quoi déjà ?
-De « cette sensation qui devient vision, qui devient action »…
-Le fait d’être toujours dans la sensation empêche d’être dans la tête. Donc c’est cette sensation qui voit, directement. Le fait que ça ne te lâche pas, que ce soit omniprésent, tout le temps là, ça te fait passer sur un autre plan. Tu es vraiment dans la sensation, toujours toujours toujours. Et c’est comme je te le disais, j’ai l’impression que quelqu’un touche mon cœur. C’est fou ! Je suis même allée voir un cardiologue au début : c’était quoi cette sensation à cet endroit là ?... Evidemment, il n’y avait rien.
C’est comme si cette sensation – peut-être pas de toucher, mais de présence – te plaçait dans ce qui est… Et non plus dans ce que tu crois ; vraiment dans ce qui est là, maintenant. C’est donc cette sensation qui te donne cette clarté, cette faculté de voir les choses telles qu’elles sont et non telles qu’elles devraient être selon toi.
C’est une sensation, un sentiment de présence, une conviction… infuse, spontanée, qui vient de l’intérieur et est tout le temps là. En état de veille, l’attention est partagée, la sensation est là ; si je vais m’allonger, la sensation prend toute la place, elle s’étend, envahit tout, me dépasse jusqu’à… même, parfois, un point où le corps ne le supporte pas tant c’est incroyablement puissant.
Donc, oui, ça part toujours de là.
-Tu dis de cette sensation qu’elle « devient action » aussi, pas seulement vision…
-Oui, il y a action, puis tu vois et puis l’action se présente à toi ; tu agis depuis cette sensation. Alors que le fait d’être dans ta tête te place forcément dans la réaction, que ce soit par l’action ou par l’immobilité… Quand tu es dans la fluidité, il y a action, sans filtre.
-Donc le seul obstacle, dans la vie, c’est l’idée d’être une personne, c’est de me prendre pour distinct de la chose qui se présente…
-Oui, c’est de croire en cette pensée qui nous dit qu’on est quelqu’un, et donc d’être absorbé par ce quelqu’un, par cette idée d’un quelqu‘un, au point de ne pas voir la réalité.
-Or la vie telle que tu la vis te « dicte » ce geste ou cette parole. Donc, sans ce filtre, spontanément, tu vas faire ce geste ou dire cette parole…
-Oui. Tu vois que les choses se font toutes seules, sans besoin de les penser. Sans le mental, tu vois que la vie n’est que fluidité, qu’elle n’est qu’action… Inutile de penser les choses pour qu’elles arrivent.
-La vie n’est que mouvement… et c’est un « moi je » qui souvent coupe le mouvement…
-La vie n’a pas besoin d’être pensée. Point. Juste besoin d’être vue, et le reste se fait tout seul.
-Le simple fait de la voir, de la sentir, dicte le geste…
-Le simple fait de la voir… fait. Tu vois cette fluidité agir. »
Yolande (Le silence guérit)
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06/04/2010
L'arbre est présent
L'arbre est présent.
La fleur est présente.
La vache broutant dans le champ est présente.
Le chien et le cheval sont présents.
Le lion et le cerf sont présents.
Le papillon et le moustique sont présents.
Les rochers et les montagnes sont présents.
Chaque grain de sable est présent.
L'océan et les vagues sont présents.
Le ciel dans toute son immensité est présent.
Chaque nuage qui passe est présent.
Où pourraient-ils ne pas être présents ?
Un feuille peut-elle tomber d'un arbre autrement que dans le moment présent ?
Un oiseau peut-il chanter sa chanson autrement qu'ici et maintenant ?
Tout dans le monde de Dieu est présent.
Excepté pour une chose.
Vous !
Leonard Jacobson (Embracing the present).
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12/04/2009
Solitude et Rejet
Voyez comme cette peur du rejet s’enracine dans l’habitude d’attendre quelque chose. L’attente est l’expression d’un moi contracté, tendu vers une idée sur la manière dont les choses devraient être. Faites face à cette tension. Laissez la se résorber, et habitez la non-attente qui est votre nature profonde. Dans cette absence d’attente, la peur s’estompe et fait place à une présence impersonnelle qui accueille l’instant tel qu’il est.
L’habitude de se juger n’est qu’un réflexe parmi d’autres. Il nourrit le sentiment de rejet. Voyez la possibilité qu’a votre esprit de se libérer de toute forme de jugement, qu’il soit positif ou négatif. La vision voit, perçoit, mais est libre d’opinion.
Un lien transparaît également entre le sentiment de rejet et le sentiment de solitude. Tous deux s’enracinent dans l’idée d’être un moi séparé. Cette idée apparaît dès que la pensée « moi » naît à l’esprit. Cette pensée, qui est par nature limitée, engendre un sentiment de division entre ce qui est de l’ordre du « moi » et du « non-moi ». Un telle croyance n’est pas nécessaire pour un fonctionnement harmonieux dans la vie quotidienne. Lorsque « je » ne suis pas, la conscience est et prend en charge ses diverses expressions dans l’espace et dans le temps. On pourrait donc dire que le sentiment de rejet est inévitable dès lors qu’est présente l’identification à la pensée « moi ». Il disparaît en même temps que disparaît cette identification.
Jean-Marc Mantel
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05/04/2009
Est-ce que je vis d'une façon que j'approuve moi-même ?
Parfois, vous agissez vraiment comme si vous étiez Dieu, comme si vous deviez faire en sorte que les choses arrivent. Je constate que les choses arrivent avec ou sans moi, que les gens m'approuvent ou non. Cela n'a rien à voir avec moi. C'est vraiment une bonne nouvelle, puisque cela me rend responsable de mon propre bonheur. Cela me permet de ne rien faire d'autre que de vivre ma vie aussi bien que possible. Si vous ne le remarquez pas et que vous n'en êtes pas reconnaissant, je comprends. Je n'ai affaire qu'à moi seule, et cela me suffit amplement pour une vie.
Je peux vous dire que quand j'obtiens l'approbation des gens, c'est que j'en ai besoin. Comment je sais que j'en ai besoin ? Parce que je l'obtiens. Comment je sais que je n'en ai pas besoin ? Parce que je ne l'obtiens pas. Et dans les deux cas, ça n'a rien à voir avec moi. Ce que les gens approuvent, c'est l'histoire qu'ils se font de moi. Ce qui compte, c'est ceci : est-ce que je vis d'une façon que j'approuve moi-même ? Quand je mets en doute mes pensées, j'aime le mental avec lequel je vis. Non seulement il me fiche la paix, mais à vous aussi. C'est très reposant et j'adore ça.
Byron Katie (J'ai besoin que tu m'aimes : - Est-ce vrai ?)
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01/01/2009
La sagesse de l'incertain
Aujourd'hui j'agirai dans l'incertain en considérant ceci comme un ingrédient essentiel de mon expérience.
Grâce à ma décision d'accepter l'incertain, les solutions surgiront spontanément des problèmes, de la confusion, du désordre, du chaos.
Plus les choses me sembleront incertaines, plus je me sentirai en sécurité, parce que l'incertain est mon chemin vers la liberté.
Dans la sagesse de l'incertain, je trouverai ma sécurité.
Deepak CHOPRA (Les sept lois spirituelles du succès).
17:14 Publié dans Paroles à vivre | Lien permanent | Commentaires (5)