Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/12/2010

Etre sans futur

papillonpaquerette600x4.jpg


Quand vous vous libérez de l'idée d'être quoi que ce soit, quand vous vous donnez dans la journée à des moments où vous n'êtes absolument rien, sans futur, sans devenir, vous voyez la nature profonde de la dévotion, de l'adoration, qui est l'essence du corps et du psychisme, devenir vivante.

Vous exprimez constamment l'étonnement, vous exprimez l'amour sous toutes ses formes, parce que toutes les formes célèbrent le sans forme. L'amour de tous les sons, de toutes les musiques, célèbre le silence.

C'est uniquement dans cette profonde compréhension, quand vous n'avez aucun devenir, que cette expression devient possible. La nature profonde du corps et du psychisme, c'est la célébration. Vous offrez ce que vous n'êtes pas au silence. Ce silence rejaillit sous forme de grâce dans toute votre structure.

Quand on est profondément rien, on peut exprimer ce que l'on est profondément.

Eric Baret

16:40 Publié dans De l'amour | Lien permanent | Commentaires (2)

28/11/2010

Etre Conscience

Cascades05.jpg



Notre Conscience d'Etre a-t-elle besoin qu'on lui colle un nom et qu'on raconte toute une histoire à son sujet ?

23/05/2010

La vie n'a pas besoin d'être pensée

montagnes_31.jpg


-Cette joie, c’est joie, et silence, et vie, toujours ? Ce sont ses qualités de base ? Elle est joie sans contraire… même si une tristesse la traverse ?

-Oui, parce même dans les moment les plus difficiles à vivre, une grippe, un inconfort, un deuil, te sentir aussi profondément bien tout en percevant l’inconfort, les vagues de chagrin ou autre, ça te fait rire intérieurement : c’est incroyable de vivre ça, de sentir que ça ne t’atteint pas plus que ça !...
C’est une légèreté, vraiment. C’est une intensité, une simplicité qui te permet d’avoir cette neutralité. C’est ça la joie. Tu te sens… et c’est neutre. C’est intense, mais c’est neutre. Tu ne peux ni te dire heureuse ni te dire malheureuse. Tu es morte psychologiquement et, en même temps, tu sens ce que tu n’as jamais senti de toute ta vie. Il y a le senti du cœur qui bat, du sang dans les veines, d’une pulsation dans les doigts de pieds… Les perceptions organiques sont affinées des millions de fois et elles sont présentes en permanence, en même temps que les variations énergétiques… Alors tu te sens… vivante. Vivante comme jamais.
Ce qui m’étonne, c’est comment le corps peut se développer seul, s’ouvrir à ces sensations de plus en plus fines, de plus en plus fortes. Avec le temps, une subtilité grandissante se fait jour en lui. C’est extraordinaire, cette capacité de découvrir tout ça. C’est la plus belle chose qui soit. Rien d’extérieur ne le vaut. Comment ne pas en tomber amoureuse ?!...
Mais ce qu’il y a de plus beau quand même, c’est la vision de ce silence intérieur. Et c’est ce qui permet de vivre pleinement toutes ces choses.

-« C’est cette sensation qui devient vision, qui devient action » as-tu dit tout à l’heure… Peux-tu m’expliquer ça ?

-Quand on cherche trop à comprendre comment, pourquoi, reprend Yolande, hésitante, c’est comme si cette chose ne voulait pas. Ça se manifeste par une intensité, une énergie qui grandit, qui envahit tout le corps, et qui fait taire la tête. C’est très fort, très puissant. Il ne reste que le silence… Impossible de penser.
Là je le sens très fort parce que ça monte… un peu comme ça (geste des deux mains qui désigne une montée le long du corps, l’englobant et le dépassant)...
On parlait de quoi déjà ?

-De « cette sensation qui devient vision, qui devient action »…

-Le fait d’être toujours dans la sensation empêche d’être dans la tête. Donc c’est cette sensation qui voit, directement. Le fait que ça ne te lâche pas, que ce soit omniprésent, tout le temps là, ça te fait passer sur un autre plan. Tu es vraiment dans la sensation, toujours toujours toujours. Et c’est comme je te le disais, j’ai l’impression que quelqu’un touche mon cœur. C’est fou ! Je suis même allée voir un cardiologue au début : c’était quoi cette sensation à cet endroit là ?... Evidemment, il n’y avait rien.
C’est comme si cette sensation – peut-être pas de toucher, mais de présence – te plaçait dans ce qui est… Et non plus dans ce que tu crois ; vraiment dans ce qui est là, maintenant. C’est donc cette sensation qui te donne cette clarté, cette faculté de voir les choses telles qu’elles sont et non telles qu’elles devraient être selon toi.
C’est une sensation, un sentiment de présence, une conviction… infuse, spontanée, qui vient de l’intérieur et est tout le temps là. En état de veille, l’attention est partagée, la sensation est là ; si je vais m’allonger, la sensation prend toute la place, elle s’étend, envahit tout, me dépasse jusqu’à… même, parfois, un point où le corps ne le supporte pas tant c’est incroyablement puissant.
Donc, oui, ça part toujours de là.

-Tu dis de cette sensation qu’elle « devient action » aussi, pas seulement vision…

-Oui, il y a action, puis tu vois et puis l’action se présente à toi ; tu agis depuis cette sensation. Alors que le fait d’être dans ta tête te place forcément dans la réaction, que ce soit par l’action ou par l’immobilité… Quand tu es dans la fluidité, il y a action, sans filtre.

-Donc le seul obstacle, dans la vie, c’est l’idée d’être une personne, c’est de me prendre pour distinct de la chose qui se présente…

-Oui, c’est de croire en cette pensée qui nous dit qu’on est quelqu’un, et donc d’être absorbé par ce quelqu’un, par cette idée d’un quelqu‘un, au point de ne pas voir la réalité.

-Or la vie telle que tu la vis te « dicte » ce geste ou cette parole. Donc, sans ce filtre, spontanément, tu vas faire ce geste ou dire cette parole…

-Oui. Tu vois que les choses se font toutes seules, sans besoin de les penser. Sans le mental, tu vois que la vie n’est que fluidité, qu’elle n’est qu’action… Inutile de penser les choses pour qu’elles arrivent.

-La vie n’est que mouvement… et c’est un « moi je » qui souvent coupe le mouvement…

-La vie n’a pas besoin d’être pensée. Point. Juste besoin d’être vue, et le reste se fait tout seul.

-Le simple fait de la voir, de la sentir, dicte le geste…

-Le simple fait de la voir… fait. Tu vois cette fluidité agir. »

Yolande (Le silence guérit)

06/04/2010

L'arbre est présent

foret_98.jpg

L'arbre est présent.

La fleur est présente.

La vache broutant dans le champ est présente.

Le chien et le cheval sont présents.

Le lion et le cerf sont présents.

Le papillon et le moustique sont présents.

Les rochers et les montagnes sont présents.

Chaque grain de sable est présent.

L'océan et les vagues sont présents.

Le ciel dans toute son immensité est présent.

Chaque nuage qui passe est présent.

Où pourraient-ils ne pas être présents ?

Un feuille peut-elle tomber d'un arbre autrement que dans le moment présent ?

Un oiseau peut-il chanter sa chanson autrement qu'ici et maintenant ?

Tout dans le monde de Dieu est présent.

Excepté pour une chose.

Vous !

Leonard Jacobson (Embracing the present).

 

22/09/2009

Le malheur est une histoire

DSC03139.JPG

Je l’amenai donc à concentrer son attention sur ce qu’elle sentait dans son corps et lui demandai de sentir directement l’émotion, plutôt que de l’appréhender par le filtre de ses pensées malheureuses, de son histoire malheureuse.

« En ce moment, c’est ce que vous ressentez, lui dis-je. Et il n’y a rien que vous puissiez faire pour empêcher qu’en ce moment, c’est ce que vous ressentez. Maintenant, au lieu de vouloir que cet instant soit différent de ce qu’il est, ce qui ajoute davantage de souffrance à votre souffrance, est-il possible que vous acceptiez totalement que c’est ce que vous ressentez en ce moment ? »

Dès l’instant où elle cessa de s’identifier à la vieille émotion qui vivait en elle, dès l’instant où elle concentra son attention directement sur elle sans essayer d’y résister, cette émotion ne pouvait plus contrôler sa pensée et ainsi se mélanger à une histoire mentalement construite appelée « Le Moi Malheureux ». Une autre dimension survint dans sa vie qui transcenda son passé personnel, la dimension de la Présence. Puisque vous ne pouvez être malheureux sans une histoire malheureuse, ce fut la fin de son malheur. Ce fut aussi le début de la fin de son corps de souffrance.

L’émotion en elle-même n’est pas la souffrance. Seulement l’émotion plus (à laquelle on ajoute) une histoire malheureuse est de la souffrance.

Eckhart Tolle (A new earth)

12/04/2009

Solitude et Rejet

060420091654_34.jpg

Voyez comme cette peur du rejet s’enracine dans l’habitude d’attendre quelque chose. L’attente est l’expression d’un moi contracté, tendu vers une idée sur la manière dont les choses devraient être. Faites face à cette tension. Laissez la se résorber, et habitez la non-attente qui est votre nature profonde. Dans cette absence d’attente, la peur s’estompe et fait place à une présence impersonnelle qui accueille l’instant tel qu’il est.

L’habitude de se juger n’est qu’un réflexe parmi d’autres. Il nourrit le sentiment de rejet. Voyez la possibilité qu’a votre esprit de se libérer de toute forme de jugement, qu’il soit positif ou négatif. La vision voit, perçoit, mais est libre d’opinion.

Un lien transparaît également entre le sentiment de rejet et le sentiment de solitude. Tous deux s’enracinent dans l’idée d’être un moi séparé. Cette idée apparaît dès que la pensée « moi » naît à l’esprit. Cette pensée, qui est par nature limitée, engendre un sentiment de division entre ce qui est de l’ordre du « moi » et du « non-moi ». Un telle croyance n’est pas nécessaire pour un fonctionnement harmonieux dans la vie quotidienne. Lorsque « je » ne suis pas, la conscience est et prend en charge ses diverses expressions dans l’espace et dans le temps. On pourrait donc dire que le sentiment de rejet est inévitable dès lors qu’est présente l’identification à la pensée « moi ». Il disparaît en même temps que disparaît cette identification.

Jean-Marc Mantel

05/04/2009

Est-ce que je vis d'une façon que j'approuve moi-même ?

Flowers_-_Gerbera_Daisies.jpg


Parfois, vous agissez vraiment comme si vous étiez Dieu, comme si vous deviez faire en sorte que les choses arrivent. Je constate que les choses arrivent avec ou sans moi, que les gens m'approuvent ou non. Cela n'a rien à voir avec moi. C'est vraiment une bonne nouvelle, puisque cela me rend responsable de mon propre bonheur. Cela me permet de ne rien faire d'autre que de vivre ma vie aussi bien que possible. Si vous ne le remarquez pas et que vous n'en êtes pas reconnaissant, je comprends. Je n'ai affaire qu'à moi seule, et cela me suffit amplement pour une vie.

Je peux vous dire que quand j'obtiens l'approbation des gens, c'est que j'en ai besoin. Comment je sais que j'en ai besoin ? Parce que je l'obtiens. Comment je sais que je n'en ai pas besoin ? Parce que je ne l'obtiens pas. Et dans les deux cas, ça n'a rien à voir avec moi. Ce que les gens approuvent, c'est l'histoire qu'ils se font de moi. Ce qui compte, c'est ceci : est-ce que je vis d'une façon que j'approuve moi-même ? Quand je mets en doute mes pensées, j'aime le mental avec lequel je vis. Non seulement il me fiche la paix, mais à vous aussi. C'est très reposant et j'adore ça.

Byron Katie (J'ai besoin que tu m'aimes : - Est-ce vrai ?)

01/01/2009

La sagesse de l'incertain

Espagne1DSCN2514.jpg

Aujourd'hui j'agirai dans l'incertain en considérant ceci comme un ingrédient essentiel de mon expérience.

Grâce à ma décision d'accepter l'incertain, les solutions surgiront spontanément des problèmes, de la confusion, du désordre, du chaos.

Plus les choses me sembleront incertaines, plus je me sentirai en sécurité, parce que l'incertain est mon chemin vers la liberté.

Dans la sagesse de l'incertain, je trouverai ma sécurité.

Deepak CHOPRA (Les sept lois spirituelles du succès).