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24/02/2007

There is nobody

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Ask yourself first, "Who is it who is looking for liberation, who finds himself in boundage ?" In that question you will find the answer. You will see there is nothing. There is nobody.

You project somebody to be liberated, somebody in boundage. This somebody is an object among other objects.

See very clearly there is nobody to be liberated, nobody is in boundage.

jean klein (living truth)

Demandez-vous d'abord, "Qui est celui qui cherche la libération, celui qui se trouve en esclavage ? " Dans cette question vous trouverez la réponse. Vous verrez qu'il n'y a rien. Il n'y a personne.

Vous projetez quelqu'un à libérer, quelqu'un en esclavage. Ce quelqu'un est un objet parmi d'autres objets.

Voyez très clairement qu'il n'y a personne à libérer, personne n'est en esclavage.

(traduction sevam)

21/02/2007

Il vient...

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Il vient enfin, le jour prévu d'antan,
Ce que Jean de Patmos a vu, ce que Shelley rêvait...
L' Âge de Fer est fini.

Seul maintenant,
Un dernier spasme féroce du passé mourant
Secouera les nations, et, une fois tombé,
La Terre lavée de ses maux, lèvera un front plus vrai...

Car l' Âge de Fer prépare l' Âge d' or,
Ce que nous appelons péché
N'est rien que le restant des abysses de l'homme...

Il laisse derrière lui le mal au milieu de luttes et de douleurs
Car le mal s'accroche et sans cesse revient,
Il brûle férocement dans le feu de la souffrance
Pour mériter plus de douceur, pour gagner plus d'intensité
Il grimpe vers le bien avec des ailes de Titan
Et c'est pourquoi son haut malaise,

Car il était venu des infinitudes
Pour bâtir immortellement avec des choses mortelles
Pour emplir le corps d'une âme grandissante
Etendre le droit du Ciel sur la terre douloureuse
Et passer de la mort à une naissance plus divine.

Sri Aurobindo (In the Moonlight, Collected Poems)

15/01/2007

Rester centré

medium_new_070115100507_39.2.jpg A mesure que nous transférons notre centre de pouvoir de la force temporelle à la force spirituelle, nous commençons à changer et passons du type de personnalité qui fait son chemin au mépris du reste du monde à un type de personnalité plus magnétique, du genre "rester centré et observer le monde venir à soi".

Comparées à l'esprit en nous, la dureté, l'intensité et l'assurance de la personnalité sont des pouvoirs de second ordre. Chaque fois que nous respirons simplement et profondément, en laissant aller notre attachement au but ou au résultat, en vivant seulement pour profiter de l'instant et de l'amour qu'il contient, nous sommes rendus à Dieu.

C'est en nous égarant que nous nous trouvons enfin.

marianne williamson (le changement)

11/11/2006

Présence et abandon

medium_new_061031090634_90.jpg Cesser de se référer au temps passé c'est naître au moment présent. Cesser de se projeter dans l'avenir, c'est naître au présent. La position mentale de l' "être-là" réclame une complète attention à l'instant et une sécurité intérieure. Cette sécurité intérieure vient de la conviction intérieure éprouvée en zazen qu'il n'y a rien à défendre.

Toute image du moi est tronquée. Il ne faut aucune opinion sur soi, être libre de l'image du soi pour trouver le véritable soi. Evidemment ce soi est infiniment plus grand car c'est l'energie fondamentale qui repose en chacun. Branché sur cette conscience profonde corps-esprit, on est en sûreté car il n'y a rien à défendre. Seulement une respiration qui monte et descend, seulement cet instant à jamais.

L'être-là ici et maintenant est d'abord un abandon de soi, lâcher pour renaître. Cesser de vouloir tout contrôler c'est être en prise avec la dimension absolue de notre nature. Quitter l'angoisse pour se brancher sur le souffle.

marco (fleur du zen)

05/11/2006

Derrière les barreaux

medium_photo_fond_ecran_wallpaper_nature_cascades_013.2.jpg Chaque fois que je m'absorbe dans une réminiscence du bonheur ou dans un douloureux souvenir, je sais que je suis retourné derrière les barreaux. Le passé est ma prison, et l'avenir, son ombre projetée.

La pensée moi est elle-même la prison.

Le petit je aime à vivre sous les verrous du plaisir et de la douleur. Perdu dans les oubliettes du temps, il est son propre geôlier et veille à ne pas retrouver la clef de son cachot : lumineuse conscience de l'instant vivant, intense sentiment de la Présence.

sevam

19/10/2006

Ces petits coups de balai.

medium_new_061015033812_64.jpg Je vois comme un fait indéniable que toute sensation, tout sentiment, toute pensée, laissent subsister leurs empreintes, modèlent l'esprit et ne peuvent que rendre impossible l'apparition de l'esprit nouveau. Je vois que d'avoir un esprit empreint de marques, c'est la mort, aussi je rejette la mort. Mais je ne connais rien d'autre. Je vois aussi qu'un esprit bien fait possède la sensibilité sans le résidu de l'expérience. Il passe par une expérience mais celle-ci ne laisse aucune trace susceptible de devenir la cause de nouvelles expériences, de nouvelles conclusions, d'une nouvelle mort.

Une façon de faire, je la rejette, et l'autre, je ne la connais pas. Comment cette transition entre le rejet du connu et l'inconnu peut-elle prendre naissance ?

Comment fait-on pour ainsi nier, rejeter ? Est-ce qu'on rejette le connu, non pas à l'occasion d'incidents dramatiques mais au cours d'incidents minimes ? Est-ce que je le rejette quand je me rase le matin et que je me souviens de mon séjour délicieux en Suisse ? Est-ce qu'on rejette le souvenir d'un incident agréable ? Est-ce que l'on en prend conscience pour le rejeter ? Ce n'est pas là un incident dramatique ni spectaculaire, personne n'y prête attention. Néanmoins ce rejet constant de petites choses, ces petits coups de balai, ces petits effacements, et non pas une grande négation spectaculaire, c'est cela qui est essentiel.

Il est essentiel de nier la pensée sous forme de souvenirs, agréables ou pénibles, et cela à chaque instant de la journée, à mesure qu'ils surgissent. On ne le fait pas à cause d'un mobile quelquonque, et pas pour pénétrer dans un état extraordinaire que l'on appelle l'inconnu. Vous vivez à Rishi Valley et vous pensez à Bombay ou à Rome. Cela crée un conflit, cela amoindrit l'esprit, le divise. Pouvez-vous vous en apercevoir et le balayer de votre esprit ? Pouvez-vous continuer à effacer, sans que ce soit par désir de pénétrer dans l'inconnu.

...

Mais dans la négation totale de la pensée, de la tristesse, du plaisir, vos relations sont tout autres et c'est ainsi qu'il faut un rejet total et non pas un rejet partiel qui consiste à conserver les objets qui vous plaisent et à rejeter ceux qui ne vous plaisent pas.

krishnamurti (réponses sur l'éducation)

01/10/2006

Ecouter

medium_new_060430201013_18.jpg Le commentaire que fait le voisin à votre sujet est juste, mais juste dans le sens où ce voisin ne peut pas vous appréhender autrement qu'il le fait. Ce que l'on vous dit est toujours légitime pour celui qui le dit, mais cela ne vous concerne jamais.

Laissez donc de côté tout jugement ou interprétation d'autrui. Laissez aussi tomber vos propres commentaires sur vous-même, car ils ne sont qu'opinions de l'entourage que vous vous êtes appropriées.

Quand vous ne dites et n'écoutez plus rien, que reste-t-il ? Il vous reste un ressenti : une tension dans les épaules, dans la gorge, dans le ventre... Toute émotion est sensation. Revenir sur ce plan-là.

Ecouter.

Que signifie écouter ? Cela veut dire aimer. Sans amour, l'écoute est impossible. Aimer signifie : être disponible à ce qui est là. Il n'y a rien pour vous, vous ne cherchez pas à comprendre quoi que ce soit, mais à vraiment sentir. Vous ne pouvez rien faire d'autre dans la vie. Et cela suffit.

éric baret (de l'abandon)

07:10 Publié dans De l'amour | Lien permanent | Commentaires (2)

24/09/2006

Vivre la tranquillité

medium_new_060412035309_84.2.jpgVivre la tranquillité est simple, mais, au point où on en est, ce n'est pas facile. Cela ne demande pas l'intervention de la pensée ; cela demande d'être attentif. C'est de sentir : c'est cela la clé. Sentir son corps est très important. Ce n'est pas diriger son attention. Vous n'avez pas besoin de diriger votre attention pour sentir couler l'eau fraîche sur votre corps. Il s'agit de "faire attention", d'être là, présent.

Cela veut dire voir comment on est constamment en train de s'échapper dans un passé, dans un futur, dans un impératif, dans un conditionnel, dans une histoire, dans un fantasme, une sorte de rêve. C'est pour cela que nous souffrons. Nous ne sommes pas réalistes. La réalité n'est pas souffrante. Nous ne le répéterons jamais assez. On n'a pas besoin d'être optimiste pour se sentir bien ; il suffit d'être réaliste, d'arrêter de se raconter des histoires : littéralement des histoires à dormir debout. L'histoire, c'est de croire qu'on existe en tant que cette image de soi-même. Pris par cette image, on ne sort jamais de la souffrance.

La tranquillité n'apparaît pas au bout d'un processus : ce n'est pas la récompense pour une quelconque histoire réussie. L'idée n'est pas d'avoir une plus belle histoire ; c'est de voir que l'histoire est une histoire.

jean bouchart d'orval