Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/07/2007

Guérir, c'est rendre heureux

08b335a61c9661fca5e64ac1a59f7ea1.jpg

Guérir, c’est rendre heureux. Je t’ai dit de penser au nombre d’occasions que tu as eues de te réjouir, et au nombre de celles que tu as refusées. Ce qui revient à dire que tu as refusé de te guérir. La lumière qui t’appartient, c’est la lumière de la joie. Le rayonnement n ’est pas associé au chagrin. La joie appelle un désir intégrant de la partager et favorise l’impulsion naturelle de l’esprit à répondre en ne faisant qu’un.

Pour être de tout cœur, tu dois être heureux. Si la peur et l’amour ne peuvent coexister, et s’il est impossible d’être entièrement apeuré et de rester vivant, le seul état entier est celui de l’amour. Il n’y a pas de différence entre l’amour et la joie. Par conséquent, le seul état entier possible est l’état entièrement joyeux. Guérir ou rendre joyeux, c’est donc la même chose qu’intégrer ou rendre un.

un cours en miracles

19/07/2007

Être

ef5aba5b0e7b30036708c3e3485669f0.jpg


Avoir moins, avoir plus. C’est demain.

Être plus, être moins. C’est jamais.

Être. Simplement. Largement.

C’est maintenant.

C'est toujours.

Respirer.

Enfin.

12/07/2007

Dire oui à ce qui est

2ddfed6376871897f9492bc381907c04.jpg

S’il y a souffrance, c’est que très souvent ce qui compose ce moment n’est pas ce que votre mental avait désiré, ce qu’il aurait voulu que ce moment soit.

Vous ne pouvez pas trouver la paix ou vous retrouver vous-même en travaillant exclusivement au niveau de la conscience objet. Essayer de réarranger la configuration d’objets dans votre vie de telle façon que le tout s’emboîte parfaitement ne vous procurera pas la paix escomptée. C’est ce que la plupart des gens essaient de faire, mais cela ne dure pas très longtemps parce que ce n’est pas dans la nature phénoménale d’être comme cela.

Les choses changent continuellement et influencent les situations. Même si elles sont merveilleuses, il y a toujours un autre aspect. Toute existence phénoménale ne pourrait exister sans cette attraction des polarités : le chaud, le froid ; le haut, le bas ; la naissance et la mort… Il serait futile de vouloir changer cette polarité.

Même si vous faites de votre mieux à ce niveau, cela ne suffira jamais car vous n’avez pas quitté le niveau de la conscience objet. Les gens fonctionnent au niveau de la conscience objet, et il est très facile de la laisser vous absorber.

La clé, c’est de trouver la dimension de l’espace qui est au-delà des polarités que l’on retrouve dans la conscience objet sans s’attendre à ce qu’un jour tout aille bien. Cela peut se produire mais pas de la façon anticipée par le mental. Peut-être que tout va déjà très bien mais vous ne le savez pas.

Permettez à la configuration d’objets dans votre vie d’être ce qu’elle est même si cela semble problématique. Ainsi, vous laissez votre identification à la conscience objet. Permettre est un recul, et quand vous reculez, un espace s’ouvre autour des circonstances particulières de la situation de ce moment. Et quand une personne hurle devant vous en vous accusant d’avoir fait quelque chose, si vous permettez à cette situation d’être ce qu’elle est sans réagir, il se crée tout à coup un espace autour de l’agitation. Au tout début, cet espace est très subtil et, avec le temps, vous réaliserez sa profondeur. Même les grandes périodes d’agitation comme la maladie et la mort peuvent être observées avec du recul.

Quand vous restez aligné intérieurement sur l’état d’être de chaque moment, vous accédez à une dimension plus profonde qui vous permet de vous libérer de toute dépendance sur le monde des formes.

Eckhart Tolle (CD Entrer dans le moment présent)

01/07/2007

Le jugement

c9565a349b31c92f971732d9ecca1dea.jpg

Pourquoi ne pas accueillir l'opinion de l'autre telle qu'elle est ? La refuser ne fait que renforcer votre croyance d'être quelqu'un.

Voyez qu'aucune représentation de vous-même n'est vous-même. Vous en êtes le connaisseur. Perdez donc l'habitude de vous prendre pour ce que vous n'êtes pas.

Libérez l'esprit de tout concept, de toute répresentation, notamment celle nommée moi-même. Vivez l'absence de vous-même. Dilatez vous dans cette absence. Habitez la. Vous êtes alors présence, sans référence.

Reste-t-il encore des préoccupations sur ce que l'on peut penser de "vous" ? Parle-t-on de vous en tant que présence ou en tant que concept ? Un concept parle à un autre concept. De ce point de vue, il n'y a pas de dialogue, mais seulement projection.

Lorsque les autres parlent de vous, ils ne parlent pas de vous, mais de la représentation mentale qu'ils se font de vous, continuité de la projection mentale qu'ils se font d'eux-mêmes.

Voyez cela sur le vif, dans l'instant. Accueillez ce constat. Laissez le mourir dans l'écoute silencieuse.

Ce que vous êtes est sans jugement.

Jean-Marc Mantel (Lumière sans voile)

11/06/2007

La souffrance est une image

medium_réduction_original.jpg

Quand, à huit ans, votre grand-père vous a violée, il y a eu une douleur physique qui a duré quatre minutes et demi. Les cinquante ans qui ont suivi, les cinquante ans qui vous ont empêchée de vivre, c'est la douleur psychologique. C'est de cela dont il faut se libérer. On peut avoir un traumatisme physiologique, mais le corps intègre le traumatisme. S'il ne peut pas l'intégrer le corps meurt.

Ce qui empêche de vivre, ce n'est pas l'événement qui s'est passé quand on avait huit ans , c'est les cinquante ans d'imaginaire, de critique, de refus, de jugement, de culpabilité, etc. C'est cela qui détruit le psychisme, ce n'est pas l'événement.
...
On prétend que l'on ne peut pas vivre comme cela, avec tel environnement, avec tel corps, avec tel passé, avec tel futur, parce que l'on a l'image que les choses devraient être autrement ; on a l'image qu'il ne devrait pas y avoir de violence, de mauvais traitement, de père abusif, de mari ceci, cela. Il ne devrait rien y avoir. On ne tolère rien !
...
Quand on examine ce que l'on appelle la souffrance, on s'aperçoit qu'elle apparaît toujours lorsqu'on a la prétention de penser que les situations pourraient être autrement. Dans une acceptation profonde de la situation il n'y a jamais souffrance, mais dans l'histoire de ce que l'on prétend être, bien sûr, on trouve intolérable telle ou telle situation en fonction d'une image, d'une histoire à laquelle on s'identifie. La souffrance est toujours une image. Elle est toujours psychologique.
...
Quand on se rend compte que tout est tolérable (quand le corps ne tolère plus quelque chose, il s'en va ; tant que le corps est là, c'est tolérable, c'est plus que tolérable) quand on ne cherche plus à éviter la souffrance, la violence, l'injustice, il y a autre chose qui se passe : quelque chose s'ouvre. Il y a la beauté qui apparaît, la tranquillité.

Mais il faut d'abord quitter l'image que les choses devraient être autrement, qu'il y a quoi que ce soit à changer - c'est de la violence - quoi que ce soit dont il faille se libérer, même se libérer de l'image.

Eric Baret (le sacre du dragon vert)

05/06/2007

L'honnêteté

medium_réduction_adobe.2.jpg

L'honnêteté veut dire qu'on reste avec ce qui est là, particulièrement quand on est dérangé. On ne se raconte pas d'histoire là dessus. Quand je suis affecté, c'est que j'ai touché un aspect de ma vie qui est conceptuel, figé, artificiel : j'ai mis le doigt sur un noeud de souffrances. Personne ne peut faire cela à notre place.
...
On ne se donne pas à cet examen pour changer quoi que ce soit. On n'est pas là pour intervenir mais pour voir clairement. Vouloir intervenir brouille complètement l'expérience. C'est un réflexe habituel, c'est mécanique. La pensée n'est pas problématique (...) Il suffit de ne pas demander à la pensée ce qu'elle ne peut pas nous livrer : la sécurité, le bonheur, la tranquillité, l'énergie.
...
Le réflexe égotique subsiste encore, mais vous le voyez. Il vient au repos. Plus tard, il revient encore : vous le voyez à nouveau et il se tranquillise. Cela peut prendre trois mois, trois ans, trois décennies, peu importe. A un certain moment, vous réaliserez que le réflexe n'est plus là en certaines circonstances. Ou s'il est là, il est immobile, sans effet sur vous, comme privé de sa virulence, de son efficience. Vous voyez alors la tranquillité s'étendre à tous les aspects de votre vie. C'est ce qu'on appelle la purification. Mais cela n'est pas quelque chose d'actif. On ne dit pas : " Je vais me purifier." Cela, ce sont des enfantillages, ce n'est pas sérieux. La purification n'est pas quelque chose de moral, de délibéré. Cela vient de façon naturelle, à force d'être complètement honnête avec soi-même.

jean bouchart d'orval (au coeur de l'instant)

29/05/2007

Il est là

medium_new_070529055502_61_réduction_adobe.jpg

Il est long crois-tu le Chemin
Toi qui tiens ton regard tourné vers les étoiles
Il est long crois-tu le Chemin
Toi qui as arpenté les mille bras du Monde

Mais Toi qui appelles en ton Ame
Celui que tu nommes encore ton Aimé
Où que tu le cherches
Il est là
Où que tu le cherches
Il se donne
Et Il Te fait entendre son Silence.

Mais Toi
parce que tu crois encore qu’Il se tait
ou que tu es éloigné de sa Demeure
tu tiens ton front courbé
et tu pleures.

L'évangile de la Colombe (Oria).

aksysmundi

22/05/2007

Tu es UN avec LUI

medium_new_070510162219_50_réduit.jpg

LUI est silence,
LUI qui est toujours avec vous.
Son enseignement est aussi silence.
Ce qui est silence ne peut être dénaturé.
Ainsi celui qui se cache
Derrière tous les mensonges
Ne peut s'y glisser.
L'invisible ne peut être figuré.
Ainsi LUI ne peut être défiguré. (216)

L'amour avec lequel tu cherches Dieu
- se languit.
Tu ne peux jamais l'atteindre
Car tu es UN avec LUI.
L'homme ne trouve pas Dieu
Car il est UN avec LUI. (259)

Dialogues avec l'Ange (Gitta Mallasz)